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Ma bio : durand.bio

mercredi 20 juillet 2011

Paris et touriste : comment dire ...

En lisant ce petit article

Je compare mes séjours à Paris par rapport à mes différents voyages :
Etats-Unis, Belgique, Suisse, Hongrie, Royaume Uni, Luxembourg, Irlande, Allemagne, Danemark, Finlande, Slovénie, Pays Bas, Belgique,Italie, Monaco...

Et je ne dirais pas que Paris tiennent le haut de l'affiche en terme d’accueil.

Je viens de passer 2 semaines en Californie et j'ai été frappé par quelques détails dont nos compatriotes feraient bien de s'inspirer :
  • les commerçants sont souriants (on ne s'excuse pas de déranger)
  • la carafe d'eau au restaurant est systématiquement apportée avec des glaçons et on vous ressert de l'eau quand votre verre est vide
  • Les serveurs vous demandent si tout va bien
  • Ils essayent de parler quelques mots de français pour vous souhaiter la bienvenue
  • Ils parlent lentement pour que vous les compreniez (si besoin)
Cela peut paraître un peu angélique mais cela correspond à plus de 90% des gens que j'ai pu croiser. Évidemment, comme partout, il y a des gens qui ne sourient que quand il leur tombe un œil (expression de ma chérie).

D'après un enquête qualité du Comité Régional du Tourisme, Paris Île-de-France, nous ne serions pas les plus mauvais. Mais les français sont des râleurs, parait il ...

Moi, je râle quand le service n'est pas à la hauteur quel que soit le pays !

Google et les editeurs : un vieux feuilleton

Les récents articles sur Google et la presse me font penser à ce que l'on écrivait sur M$$$.

A chaque époque, son grand méchant
Il y a une vingtaine d'année, le grand méchant s’appelait Microsoft et tout le monde jurait qu'il utiliserait un autre OS et d'autres outils bureautiques. Le temps est passé et Microsoft flirte avec les 88% des OS en Europe avec une montée en puissance d'Apple (9,7%). Les parts de marché des suites bureautiques sont également en faveur de Microsoft qui a évolué et propose des produits plus professionnels que la concurrence.

Google, le gentil des années 2000
Quand Google est arrivé, il y a 13 ans, le petit poucet de la recherche a proposé un service performant et simple (à l'instar des AllTheweb et Altavista). Depuis le "don't be evil" fait peur et le méchant de Seattle fait office d'Outsider de la recherche.

Revenons à la presse belge qui accuse Google de piller ses contenus : décision de justice, appel et Google qui désindexe les contenus. Panique chez les éditeurs qui accuse Google de mesure de rétorsion quand le "grand vilain" décide de supprimer les contenus de son index.

Il faut prendre en compte que ce "grand vilain" risque 25 k€ par jour si il propose les contenus dans Google Actu. Mais alors pourquoi, ne pas les proposer dans la partie moteur également ?

La partie Moteur n'est plus uniquement le reflets des contenus web classiques (html, pdf ...) mais intègre depuis plusieurs années des autres formats (Blogs, forums, actu, réseaux sociaux, images, vidéos ...). Ce que l'on appelle communément Universal Search (la recherche unifiée).

Convergence des intérêts
Bien sur, Google pourrait mettre en place un système filtrant uniquement les données "actus" et ne présenter que les pages web dans son moteur.
Mais pourquoi Google devrait il le faire alors qu'il vient de perdre son procès en appel ? Un recours est possible mais je pense que les éditeurs (intelligents ?) comprendront quel est leur intérêt à travailler de manière pérenne avec les moteurs.

La France avait connu une situation similaire avec l'AFP qui a déposé plainte contre Google. 5 ans après ? Ils sont partenaires : http://afp.google.com
Google a également conclu des accords avec d'autres agences et Editeurs : Associate Press Hachette, la BNF ...

C'est la lutte finale
Et comme l'écrit levif.be : et si les éditeurs se trompaient de combat ? (lire ici)

Finalement, 3 jours auront suffit à CopiePresse pour trouver un accord avec Google permettant aux sites d'être indéxés. La perte de trafic naturel pour un site de contenu est généralement de 30 à 80% de trafic (sous réserve de bosser correctement le SEO).

Editeurs : vous pouvez reprendre une activité normale ...